Au delà des mots qui trahissent la pensée, demeure la vérité d'un lieu que ne peut saisir que les âmes compatibles. Mogador, serait elle seulement mer, ruelles, mouettes, araucaria et remparts... ce n'est là que des mots, rien que des mots qui ne savant traduire l'essentiel. L'essentiel échappe comme ,disait le petit prince d'Antoine de Saint Exupéry, aux yeux.Je dirais qu'il échappe aux mots aussi. L'essentiel est indicible, indesciptible, inoui...

C'est une porte, la porte d'un lieu de culte, une mosquée. Elle pourrait être tout aussi bien celle d'une église, d'un temple, d'une synagogue... c'est la porte qui mène à la paix interieure qui découle d'un état d'esprit qui sait se réconcilier avec l'Autre. Ce n'est pas un vain mot que ce "PAIX" lorsqu'on sait le traduire à la langue du coeur, la langue de ceux qui savent s'abstenir d'être chauvin et cesser d'être effarouché de l'Autre...N'est elle-pas en fin de compte la vraie porte?

MOGADOR, une ville née d'un coup de foudre . Sortie comme d'un rêve d'un petit plan, d'où son nom ''essaouira"" (la petite image , ou la petite carte). Essaouira n'est qu'une simple métaphore d'une vie qui se veut plurielle, simple et ouverte à la fois. Née d'un souffle du désert qui s'éprit des alizées et se désarma face à l'océan pour rester là où couvent les mouettes de l'oubli.Leurs cris stridents semblent une invitation saugrenue au calme qui enveloppe le lieu. MOGADOR, c'est juste un petit coin  qui incite à la contemplation et  à la poésie...